dimanche 10 septembre 2017

Poignée de canard

Et oui, aussi bête que cela puisse paraître, il faut bien ouvrir et fermer l'avion! Une fois de plus, les idées se sont bousculées pendant des nuits pour trouver la solution optimum. Facilité, efficacité, légèreté, esthétique, tout a été mis dans la balance. Non pas que la solution d'origine dessinée par Burt Rutan n'ai été bonne, mais je cherchais autre chose, une autre solution plus familière.
J'avais déjà vu la poignée d'ouverture idéale sur une machine, mais ne savais pas qui la fabriquait.
Il y'a peu, que ne vois-je pas sur le Corvus de mon ami Sylvain? La poignée idéale, celle là même que j'avais vu il y a longtemps, mais qui me paraissait inaccessible, introuvable. Après avoir volé dans ledit Corvus (merci Sylvain), je récupère les coordonnées du fabricant, Hendricks Mfg.

Une fois arrivée d'outre atlantique, impossible de résister bien longtemps au préparatifs de l'installation!


Voilà l'objet de toutes les convoitises, The Poignée Hendicks. Usinée dans la masse, une fois en place elle sera dans l'épaisseur de la peau externe du fuselage, la grange classe!


L'emplacement est évidé afin de parvenir a la peau externe.


Puis est ébauchée le passage de la poignée et de la serrure...

  
Voilà, ça rentre juste, mais il y a encore du boulot. La bonne nouvelle, vu l'épaisseur de la mousse, la fermeture ne sera pas trop proéminente. 


Et vu de l'extérieur, rien ne dépasse! Pas de trainée pour une ouverture au top. Prochaine étape, fixation et ébauche de la cinématique de fermeture. 


Et voilà, c'est fixé, ça ne bougera pas, et le transfert d'effort est réalisé.

Oxygène

 Qui dit moteur turbocompressé dit altitude. Pour rappel, le Rotax 914 turbo peut engendrer un petit surplus de puissance (15%) pendant 5 mi...