Echappement

Une avancée importante grâce à Christophe, le maître de l'art de souder sur l'aérodrome d'Haguenau!
Et voilà le résultat provisoire.

 

Le pot de détente est de nouveau en place, avec une géométrie modifiée. Reste à réaliser la sortie vers les pieds de pales pour limiter le bruit généré par le choc entre le les gaz et les pales.

Encore un sujet a suivre! C'est une des nombreuses étapes intermédiaires qui permettra de designer les capots moteur...

Refroidissement - Acte I

Peu de temps pour se lancer sur de grosses opération en ce moment, alors on fait dans les petites pièces. J'ai dû dépoussiérer mon fil chaud en Inconel pour faire un moule perdu.  Et c'est l'écope du radiateur d'eau qui va en bénéficier en premier.

Voilà le radiateur d'eau du Rotax914 qui doit dissiper l’immense majorité des calories produites (et donc perdues...). 

Cette écope servira aussi de support au radiateur. Elle aussi pour mission de réduire la vitesse de l'air devant le traverser. 
Il faudra encore adoucir les angles de cette boîte avant qu'elle ne se pare d'un voile épais de carbone. Puis tous ces efforts de sculpture vont s'évaporer - au sens propre - grâce a un solvant qui va la dissoudre, pour ne laisser qu'une mince paroi de carbone.

A suivre! 

Voilà une fois les différentes couches en place.

Une fois la mousse dissoute! On commence a y voir plus clair.

Et voilà la finalité! Il reste encore des finitions, bien sur! 

Cadre de verrière - Acte II

Après démoulage de la première partie du cadre, il faut maintenant la "coller" a la partie avant qui est venue avec ne nouveau nez (voir l'hiver dernier...).

Et voilà. Encore quelques renforts, et le cadre sera prêt a recevoir la verrière!

On a aussi profité d'un peu de place pour remettre en croix la machine pour quelques ajustements.

  

Cherchez l'intrus...

Cadre de verrière - Acte I

Voilà bien longtemps que cela me trottais dans la tête, avec autant d'envie que d’appréhension, la verrière! Ou plutôt comment coller la verrière sur son cadre...

Alors on s'y jette cette semaine. Mais pour coller une verrière sur un cadre, encore faut-il en avoir un. Alors nous commençons a fabriquer ledit cadre.

Technique désormais éprouvée, on transforme l'avion en moule pour réaliser notre cadre. Il épousera les formes - et les défauts - de PAFF.

  
Un savant plan de stratification avec du bi-directionnel de verre, du ruban de carbone uni directionnel, puis une couche de bi-directionel en carbone pour rigidifier cette première partie.

On profite de la douceur Alsacienne pour se passer d'étuvage pour cette étape. Il reste encore quelques couches  a poser pour que la verrière soit opérationnelle...

 

Toujours le moteur...

Quelques petites avancées sur le moteur, les carburateurs, le vase d'expention, quelques câbles... Bref on avance petit à petit!

Le filtre-décanteur se loge dans un recoin, non loin du groupe-pompe indispensable au fonctionnement du Rotax 914, dépourvu de pompe mécanique...

Plus ça va, plus il y en a ! Le TCU (Turbo Control Unit) et le Condensateur de 22'000 microfarads.

Moteur suite (mais pas fin...)

Maintenant que le Rotax 914 est en place, l'intégration des périphérique se fait tout doucement. Il faut dire que la place est comptée, et il y a du monde à loger! 

Une grande partie des  éléments électriques a trouvé place sur la petite cloison pare-feu du VariEze. Mais comme cela ne suffit pas, il faut exploiter les longerons. Le bloc pompes est enfin posé sur ses silent-blocs, le support de batterie s'est vu greffé le shunt et le vase d'expention. Le TCU quand à lui est arrivé sur le longeron, plus au frais, tout comme le servo de la waste-gate du turbo! Et tout ce petit monde sur silent-blocs aussi...

 

La nourrice d'huile à elle aussi trouvé sa place au beau milieu du bâti moteur. On peut voir le solénoïde, le régulateur-redresseur Ducati, et le relais de démarreur. 
Il ne reste plus qu'a sortir le fer a souder, et relier tout ce petit monde avec quelques kilomètres de câbles. Demain on ajoute le gros condensateur, et on sera au complet.

Après on passera aux pièces du moteur, du moins les plus encombrantes. Pourquoi faire tout ça alors que l'avion n'est même pas peint? Ahhhh bonne question! Et bien il faut créer une partie importante et encore inexistante: les capots moteur. Et pour cela, il faut que tout le monde soit à sa place! De là nous pourrons imaginer les formes des capots qui seront propres au 914. Tout en intégrant les radiateurs d'eau et d'huile... 
Autant dire qu'il y a encore de quoi faire. 

Moteur!

Voilà une grande étape de franchie ce week-end, moment que j'attendais depuis le jour où la décision de motoriser le VariEze avec un Rotax a été prise. C'était il y a bien un an de cela, après que les calculs aient été concluants, après avoir appris qu'un américain avait déjà fait cette opération avec succès.

Les supports moteurs étant en place depuis la veille, il me tardait de voir le 914 en place sur l'avion, pour vérifier de mes yeux, que les plans dessinés l'hiver dernier fonctionneraient. Et ce fût le cas, à mon grand soulagement. Tout se passe comme prévu.

Ultimes vérifications avant ce montage " à blanc" du moteur. Avec deux bâtis pareils, il ne va pas se sauver! 

Et le voilà à sa place. Il fait un peu ridicule, tout nu, tout petit, sans carbus, sans échappement ni turbo, bref un bloc brut. Je n'ai pu résister à l'envie de lui mettre son cône d'hélice fraîchement sorti du moule, si typique des canards. Résultat, PAFF s'est allongé de presque 1,5m en moins d'une heure. Ça change carrément toute la ligne. Au delà du fait de se faire plaisir, cela va permettre de penser à l'implantation de tous les périphériques du moteur - et il en a beaucoup - pour que chacun trouve sa place. Une fois cela fait, il ne "restera" qu'a réaliser les capots moteurs... " Y'à qu'à..."

Test de la "garde d'hélice" avec le prolongateur d'arbre. On se demande bien ou est le moteur...

Le semaine prochaine, direction Oshkosh 2016, donc pas de news!

Moteur en approche

Les petites avancées de ces derniers temps... A l'occasion d'un peu de rangement, le moteur qui était jusque là seul dans son coin en a profité pour se rapprocher de sa destinée!

Le Rotax 914 est tout "nu" et semble ridiculement petit vu comme ça. Petit à petit, les périphériques vont s’agréger jusqu'à ce que tout le monde ait trouvé sa place.

Le réducteur vient d'être révisé chez Avirex, viendra le tour des cylindres et des carburateurs, et du turbo. La société Duc Hélices a livré cette semaine le prolongateur d'arbre (sous le cylindre gauche). Bref, cette partie de l'avion commence a ressembler à ce que les plans représentent, même si à l'époque, Burt Rutan n'avait pas pu dessiner le VariEze avec ce moteur. D'ailleurs nos amis d'outre Atlantique trouvent encore que ce moteur est un moteur "de tronçonneuse"...  Évidemment il n'est pas américain, et ne fait pas le bruit ad-oc.

Et voici le fruit des travaux des enfants cette semaine! Un magnifique cône d'hélice de canard. Maë et préparé des peaux de carbone et a waxé le moule, Tim a touillé la résine. Et voilà le résultat! Merci à Réal qui nous a prêté son moule.

Et pour bien finir le week-end, un petit vol du soir autours de la forêt d'Haguenau en Alpha Trainer.

Train et bâti moteur...

Quoi de neuf en ce moment pour PAFF? Entre les déplacements et le travail, pas d'avancées spectaculaires... Néanmoins les choses avances, au rythme d'une petite heure tout les matins. 

Encore quelques optimisations aérodynamiques sur la lame de train. Elle est commune au VariEze et LongEze, mais est nativement destinée au "grand". Alors il faut retravailler le calage du profil de train, surtout à l'emplanture. En effet, si on laisse tel quel, le profil est porteur, et sa traînée vient tout droit dans le disque d'hélice, réduisant ainsi son rendement. C'est une des problématiques des aéronefs à hélice propulsive, d'avoir le moins de perturbations aérodynamiques en amont de l'hélice que possible. Ainsi tout que qui est générateur de trainée parasite diminue d'autant les performances de l'hélice, et donc de l'avion. Tout doit être impeccable, c'est à dire qu'avant que les filets d'air ne parviennent au disque d'hélice, ils doivent êtres (de nouveau) laminaires, autant que faire se peut...

Certes la surface mouillée augmente un peu, mais le gain est manifeste. Beaucoup de VariEze ont cette amélioration, et tout le monde est unanime sur l'efficacité de l'opération. D'un point de vue esthétique, c'est aussi assez satisfaisant, et cela permet de faire passer "à l'aise" les flexible de freins! D'une pierre deux coups.

Voilà donc l'ensemble posé, avec les fusées et étriers Beringer et la NACA qui refroidira le Rotax 914. 

Au gré de nos déplacements, j'ai toujours la joie de rencontrer d'autres canards. La semaine dernière, la météo m'oblige à dérouter a Coulommiers. Et là, Ô surprise, le seul hangar entrouvert ce jour là laisse apercevoir un VariEze. Sitôt sorti de mon avion de convoyage, je me précipite vers cette machine comme aimanté, laissant mes équipiers de vol en plan sur le tarmac...

  
C'est Gilbert, son propriétaire et constructeur qui m'accueille et entame aussi tôt la conversation, une fois les présentations faites, et la parenté au monde des canards établie.
Il est intarissable de conseils, d'astuces en tout genre. Un grand merci à toi Gilbert, pour cette courte mais enrichissante entrevue improvisée.

NB: il y a un gyro derrière le F-PMPZ sur la photo, ce n'est pas une modif de Gilbert!! 

Et c'est de retour de Prieviza (LZPE) que je récupère le bâti-moteur dessiné cet hiver. J'ai passé tant d'heures à le concevoir, à faire et refaire les calculs et des modifications, des rêves et des cauchemars, que le voir là, en vrai à côté de l'avion est un vrai bonheur! Un grand merci à Peter, qui à partir de mon plan, a réalisé cette pièce, qui supportera le moteur. 
Prochaine étape, installation des deux bâtis, et pose du moteur "à blanc" pour imaginer les capots moteurs...

Moulage

Ce week-end, j'en profite pour rendre visite à Réal cet après midi à Colmar. Cela fait plaisir de voir VariEze et LongEze finis... cela nous motive un peu plus. Et notre hôte, leader de la Patrouille REVA, est toujours intarissable de conseils pour la construction de notre PAFF.

C'est aussi l'occasion de prendre des nouvelles de la patrouille, des nouvelles recrues, des meetings à venir.

Nous repartons avec un moule de cône d'hélice dans le Dynamic avec lequel nous sommes venus.

Ainsi des nouvelles pièces vont bientôt voir le jour ce mois de Juin!

D'ici là rendez-vous au salon de Paris Air Expo! En espérant que la météo soit de la partie. 

Il a fallu contourner ce joli petit grain qui s'en est pris à la ville de Saverne juste en dessous!

WE au Nutella

Cela faisait quelques temps que j'avais un peu délaissé PAFF dans le fond du hangar de Finesse Max, et pour cause, j'étais aux championnats de France de Voltige Planeur...
Nous profitons de ces trois jours pour redonner un bon coup de boost au chantier. Nous sommes dans une phase peu amusante: le masticage avant revêtement. Beaucoup de ponçage et des temps d'attente importants, le temps que le mastic de consistance proche du Nutella® prenne et durcisse.

 

C'est un pot de vanille mais au chocolat. La recette? 100g de résine époxy, 40g de durcisseur. Mélangez, puis ajoutez du micro-ballon phénolique jusqu’à obtention de la consistance souhaitée! Laisser polymériser 24h, poncer, recommencez....

 

 

Comme toujours, le défi, au delà de ne pas s'en mettre partout, et de ne pas alourdir l'avion. Du moins le moins possible. Récupérer les défauts de surface inhérents a cette technique de construction en composites. Pas de moule, donc beaucoup de petits défauts... Alors on ponce, on mastique, on attends longtemps, on re-ponce, on re-mastique, on re-attend, et ainsi de suite...

Et voilà le résultat. C'est très moche, on est d'accord! Il me tarde de sortir le pistolet a peinture pour arranger tout ça. Mais il ne faut pas céder à cette tentation trop tôt. Tous les défauts doivent disparaitre, même si c'est long et fastidieux.

Autre grande étape, la ré ouverture du capot inférieur, qui souvenons nous, était stratifié avec la grande NACA. Il a fallu sortir les grands moyens pour tracer (et surtout retrouver) les plans de joint cachés sous la NACA. J'avoue que je redoutais un peu ce moment, qui s'est finalement bien passé. Merci au laser pour tracer les plans de coupe parfaits.

Pendant que je m'affaire à préparer et stratifier l'intérieur de ce capot portant une partie de NACA, il faut refermer les plans de joints fraîchement ouverts. On retrouve ici les freins BERINGER et le support de train. Il faudra encore y placer la nourrice d'essence de 5 litres.

Oui bon d'accord, vu comme ça, ça ne ressemble a rien. Du coup, vous avez le droit de deviner ce que c'est! (d'avance, ce n'est par un tiroir...)

 

Encore Pâques

Et voilà la fin de ce grand week-end de Pâques qui s'achève dans le vent et les bourrasques de pluie. J'ai pu achevé ce qui était commencé hier.

Le travail d'hier est sec mais pas encore suffisamment pour le travailler. On s'occupe donc des renforts du longeron central qui reçoit son unidirectionnel de carbone. La liaison réservoirs/fuselage est traditionnellement en bi-directionnel GG220T.

Cette grande étape permettra de pouvoir envisager la mise en finition du fuselage! Bien sûr, je impatient d'arriver à cette étape où nous verrons disparaitre le patchwork de teintes des différentes fibres et charges. Mais bon, pour le moment, il ne faut pas brûler les étapes indispensables à une belle finition, à un bel aspect de surface...

NACA de Pâques

C'est le week-end de Pâques, et en Alsace, il est grand ce week-end! Alors faute d'une météo convenable pour bouger dans le sud, alors c'est atelier. Vendredi (férié (-: ) j'ai attaqué l'intrados de la dernière aile. Hier rando vers la Petite Pierre, et aujourd'hui, re-atelier! La pluie au réveil m' y a bien incité il faut dire.
Cela a permi finir de stratifier le longeron inférieur de l'aile droite, ainsi que le renfort du winglet. Puis je me suis attelé à la grande prise NACA, souvenez-vous, celle que nous avions moulé il y a quelques mois de cela. Elle était là à me narguer depuis un certain temps, à côté du Rotax qui lui aussi attend patiemment son heure de gloire. 

 

Tout commence par un peu de mousse, une scie, et un bon coup de main... Après quelques heures, on arrivera à la forme définitive.

Puis il faut ajuster en place cette grande NACA, qui est dimensionnée pour un O-200 et non pour un Rotax... Malheureusement ce laser là ne coupe pas, mais au mois, il permet de tracer droit sur des formes complexes. 

En deux temps, trois mouvements, Grâce à la Dremel magique (ah on ne la remercie jamais assez cette Dremel...) la découpe est faite. Il me faut en revanche beaucoup plus de temps pour sculpter la forme qui fera la liaison entre toutes ces formes, de manière aussi harmonieuse que possible. D'un parallélépipède de mousse, j'arrive à cette forme. Au mois 50% du volume de mousse est parti en poussière... après 3 heures d'effort.

Un petit voile de 92145 plus tard pour tout rendre solidaire (et oui on n'a pas que du carbone en stock!), la NACA va pouvoir prendre place.

N.B.: Si si, il y en a qui connaissent ces noms de code....

Voilà c'est sous presse! 40 kg de différents liquides trouvés au détour d'une étagère feront office durant toute la nuit.

Dans le règne des VariEze, LongEze, Cozi et autres canards endémiques du Mojave, il faut distinguer les deux genres. Ceux sans NACA, mais avec l'écope originelle sous le moteur sont des VariEze mâles, et ceux pourvus d'une NACA, des femelles...

Voilà pour la petite touche hautement scientifique de se soir.

Demain, on décoffre!

Opération Früähligs-Putz

Ce samedi c'est opération Früähligs-Putz à Finesse Max !! Traduisez - pour ceux qui en éprouvent le besoin - par "ménage de printemps". Quelques livraisons d'avions cette semaine, permettent d'aérer un peu le mikado du hangar de ces derniers temps. Le printemps poins, timidement, mais l'occasion est saisie pour tout sortir, ranger et nettoyer. Même PAFF a droit a son rangement.

Il y a aussi un peu d'évolution coté mécanique. Jusque là, notre VariEze roulait avec ses roues d'origine, pneus raides et craquelés, ayant plus de 30 ans. Cela faisait bien longtemps que je voulais échanger avec les roues Beringer, et mesurer le gain de poids, savoir s'il serait réellement probant. 

 Profitant de sa position "dos" du moment, c'est l'occasion idéale. Les roues et fusées d'origine déposée, elles ont été pesées. Résultat: 6 kg par roue + fusée + disque. Soit 12 kg, ce qui est énorme.

 Pesées dans les mêmes conditions, les roues, fusées et disques Beringer arrivent à .... 6,6 kg les deux!! 

Le gain de poids, rien que pour cette partie, est énorme, 5,4 kg pour cette seule partie. Encore 500g de gagné sur les maitres cylindres, et presque autant sur les étriers. 

La nouvelle fusée et son étrier double piston Beringer Aero.

Et voilà avec la roue en alu taillé dans la masse, anodisé rouge, pneu tubless. 
Il ne reste plus qu'a faire de même en face!! 

Après rangement printanier, et réception de nouvelles armoires pour ranger les centaines de "morceaux" qu'il faut encore assembler!.... Allez, on y est presque, demain ça vole! Toutes les pièces sont là, il ne manque que de l'huile de coude.