Nourrice essence

 Après une nouvelle année loin du chantier, un bon mois ce profile afin de faire un gros coup de boost sur l'avion.

Au programme, remonter l'avion au hangar, refaire une pesée en huile, eau etc... Il faut aussi finaliser le circuit carburant auquel il manque toujours un élément crucial: la nourrice! 

Alors c'est parti! Toujours réalisée en moule perdu, taillé a la forme du volume restant disponible. Ca donne une forme biscornue, qui doit en plus pouvoir être démontable, ce qui fait perdre de précieux cm3 de volume.

L'intérieur est généreusement garni d'une résine restant à l'essence sans plomb et des résidus d'éthanol. Une crépine est ajoutée, ainsi qu'une prise déportée pour la mise a l'air libre, vu qu'il n'est pas possible de faire et surtout raccorder un piquage au sommet de la nourrice.

Si on avait voulu faire plus biscornu, on s'y serait pas pris autrement....

Une fois a sa place, on fait un montage a blanc des durites et filtres. Ça passe, mais y'a clairement pas de rab! Entre le système de freinage et son ALIR, il ne reste guère de place (oui cette phrase est récurrente tout au long de ce blog...).

Mais c'est rentré! 5 litres de gagné, soit 15 min, c'est toujours ça de pris.

Boite à air

 De retour au chantier, les affaires reprennent suite à un arrêt de quelques mois, vie professionnelle oblige.

Une multitude de sujets autours de l'intégration de ce Rotax914 restent à définir, concevoir, réaliser, tester et valider... 

Et s'il y a un sujet épineux qui me soucie, c'est bien l'alimentation en air du turbo. La place étant comptée, il n'est pas possible de raccorder directement le filtre à air K&N sur le turbo. Trop facile... Une entré d'air déportée, ainsi qu'une boite à air et une conduite devront être nécéssaire. Et c'est là que ça se corse. Il faut limiter les pertes en charges, donc la longueur et les coudes. Et ça, c'est la théorie. En pratique, il va falloir faire des compromis, en espérant qu'ils ne coûtent pas trop cher en performances.

Une fois le cheminement imaginé, il faut fabriquer ladite boite à air qui va accueillir le filtre K&N.

Technique de moule perdu, éprouvée. 

Voila donc cette petite boite qui va devoir être alimentée en air extérieur via une prise NACA située sur l'intrados du capot moteur.

C'est à partir de là qu'il va falloir faire passer ce boa jusqu'a destination. Pas le choix, on est contrait a le faire passer dehors le temps d'un 180° et donc de devoir faire un bossage dans le capot...

Mais ça passe plutôt pas mal. 

La boite à air sera fixée par l'extérieur, du moins initialement, afin de ne pas perdre de temps.

L'entrée d'air dans le capot inférieur.